Publié par : treujou | 2 juin 2009

La presqu’île de Crozon

– 1 – La presque’ île :

 

 

 

 

Les excursions dans la presqu’île de Crozon comptent parmi les plus typiques que l’on puisse faire en Bretagne, Nulle part ailleurs, si ce n’est à pointe du Raz, la côte et la mer n’atteignent à plus de sévère beauté, faite de l’à-pic vertigineux des falaises, de la coloration des rochers et de la violence les lames qui se brisent sur les récifs.

 

Un autre attrait vient des vues qui s’offrent sur les découpures de la rade de Brest, sur le goulet, sur la côte déchiquetée du Toulinguet, de Penhir, du château de Dinan, du cap de la Chèvre, sur la baie de Douarnenez. Du sommet du Menez-Hom, tous ces éléments se groupent en un immense panorama.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2 – Musée de l’ancienne école De Trégarvan :

L’école :

 

Établie au centre géographique de la commune et conçue pour accueillir quatre-vingts élèves, l’école de Trégarvan reçut plus de cent enfants vers 1910, mais n’en comptait

plus que cinq en 1974 lorsqu’elle fut fermée…

 

En ce début de troisième millénaire, le Musée de l’École Rurale en Bretagne, équipement du Parc Naturel Régional d’Armorique, ouvre ses portes sur les cours plantées de tilleuls, la salle de classe des années 1920, les expositions permanente et temporaires…

 

En matière d’activités pédagogiques, le souci permanent du Musée est de proposer, dans une atmosphère à la fois instructive et ludique, et en concertation avec les enseignants, des animations et activités en rapport avec le niveau des élèves et en adéquation avec

les programmes scolaires.

La visite du Musée :

Outre la découverte de la salle de classe, les scolaires abordent les quatre thèmes développés dans l’exposition permanente : le milieu rural en Bretagne, la langue française face à la langue bretonne, les deux écoles, publique et confessionnelle, le monde des écoliers et des maîtres.

Animation pédagogique :

Outre la visite guidée du musée, un exercice d’écriture (dictée ou page d’écriture) à l’encre violette et à la « Sergent-Major » est proposé à tous dans le cadre de cette animation.

La classe à l’ancienne :

C’est la possibilité de vivre la classe comme elle était réellement autrefois. Abordant les matières présentes à l’école primaire de l’époque, le programme de la journée de classe

à l’ancienne est établi au préalable et en concertation entre les enseignants et le musée.

 

Horaire :

de décembre à mars inclus, de 14 H à 17 H sauf samedi et dimanche.
(ouvert également le dimanche pendant les vacances scolaires).
d’avril à mai, tous les jours de 14 H à 18 H. En juin tous les jours de 13 H 30 à 19 H.
En juillet et août, tous les jours de 10 H 30 à 19 H. En septembre, de 14 H à 18 H.
Fermeture annuelle : Le samedi et le dimanche de décembre à mars (ouvert dimanche durant les vacances scolaires), le samedi en octobre et en novembre.  

 

3 – Le Menez hom :

 

 

Étymologie

Le mot Menez signifie mont ou montagne, mais la signification du mot Komm (mutée

ici en C’homm) est plus incertaine. Une origine possible du mot serait : montis duma

qui signifie colline en forme de dôme (qui est effectivement sa forme).

 

Topographie

Elle est l’une des montagnes sacrées de l’ 

le

Armorique ; les autres étant le Menez Bré et mont Saint-Michel de Brasparts. (Menez-Mikael). À proximité se trouvent trois autres collines plus petites : Run Vras (249 m), Run Vihan (225 m) et le Run Askol (235 m).grès datant de 480 millions d’années qui est, d’après la légende locale, imperçable et incassable. Elle se compose de deux sommets distants d’environ 800 mètres : le petit Menez ou Yelc’h et le sommet principal, appelé le Yed. Sur le petit Menez se trouve un cercle de pierre, vestige possible d’une construction gallo-romaine.Nennius (Historia Brittonum, chap 27) en donnant les limites de l’Armorique : « … multas regiones a stagno quod est super verticem montis Jovis usque ad civitatem quae vocatur Cant Guic, et usque ad cumulum occidentalem, id est Cruc Ochidient » (.. plusieurs régions situées entre l’étang qui se trouve au sommet du mont Jovis, jusqu’à la cité que l’on nomme Cant Guic, et jusqu’au sommet occidental qui est cruc ochidient). 

09 – Le port de morgat :Le port de Morgat

06 – La pointe de Pen hir :

 « Gardienne du littoral de l’Armorique », la Tour Vauban fait partie du réseau des sites majeurs Vauban candidats à l’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO.

 La situation géographique de Camaret/Mer en a fait de tout temps un port d’escale, abri sûr pour les marins et un enjeu important au plan militaire pour la défense du Pays du

fait de sa position stratégique à l’entrée de la rade de Brest.

A la fin du 17ème siècle, en guerre contre l’Angleterre et la Hollande, Louis XIV,

craignant une action maritime ennemie contre le grand port militaire de Brest, dépêche Vauban en Bretagne en vue de fortifier l’ensemble de la rade. Vauban entreprend alors la réalisation d’une impressionnante série de fortifications : construction de batteries de part et d’autres du Goulet (la batterie de Cornouaille et le fort de Mengant, les batteries de Bertheaume et de Camaret avec la Tour du Sillon de Camaret /Mer).

La construction de la Tour, dont le projet est décidé par Vauban dés 1689 commence en 1693 et s’achève en 1696. Les onze pièces d’artillerie de la batterie basse croisaient leurs feux avec ceux de la pointe du Gouin, des lignes primitives de Quélern et des nombreuses batteries côtières… La tour et sa batterie étaient destinées à protéger le mouillage de l’anse de Camaret et l’accès au port militaire de Brest.

La preuve de sa nécessité et de son efficacité a été faite dés 1694. En effet alors qu’elle n’était pas encore achevée, elle a du faire face à l’attaque d’une expédition anglo-hollandaise le 18 juin 1694 qui s’apprêtait à envahir la Bretagne. Mais avec ses seuls 9 canons de 24 livres de balles et 3 mortiers de fer de 12 pouces, elle défend bien le port

et les chaloupes ennemis débarquant sur la grève de Trez Rouz sont aussitôt attaqués par les miliciens et les soldats prévenus de l’attaque. Les assaillants en déroute ne peuvent rembarquer car, la mer baissant, leurs chaloupes se sont échouées. L’ennemi doit virer de bord laissant derrière lui de lourdes pertes.

Pour commémorer ce haut fait Louis XIV fait graver deux inscriptions : une médaille sur laquelle on peut lire la devise de Camaret-sur-Mer : « Custos orae Aremoricae » (Gardienne du Littoral de l’Armorique) et aussi « Anglis et Batavis caesis et fugatis 1694 » (« Anglais et Hollandais taillés en pièces et mis en fuite 1694 »).

Le fort Vauban Brest 2008

09 – Lanvéoc – l’île longue :

L’Abbaye de Landévennec Vue de L’Abbaye de Landévennec côté mer L’Ile Longue est la base des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE).

L’île Longue est une presqu’île située en rade de Brest, , sur le territoire de la commune deCrozon.

Elle est rattachée à la presqu’île de Crozon, et sépare la Baie de Roscanvel de l’Anse du Fret.

Altitude : 42m (avant les travaux de 1967-1972).

L’Isthme reliant l’île Longue au continent était à l’origine un cordon sablonneux, uniquement franchissable

à marée basse. Parcouru d’un chemin empierré au XIXe siècle, l’isthme a été élargi et rendu insubmersible lors des travaux de construction de la base opérationnelle. Aujourd’hui, c’est un vaste parking.

La presqu’île se composait d’un plateau rocheux, ceinturé de falaises abruptes dans lesquelles de nombreuses carrières ont été exploitées. Des sources se trouvaient sur le territoire, qui de ce fait a été habité : la presqu’île comprenait au XIXe siècle trois hameaux : Kernalleguen, situé à moins d’un kilomètre de l’isthme, Kermeur, à un kilomètre et demi, et Bothuelc’h, légèrement plus au nord.

Les carrières

L’exploitation du porphyre, un microgranite dont est constitué l’Île Longue, existait depuis le XVIIIe siècle.

A la fin du XIXe siecle, près de 500 000 pavés sont expédiés chaque année pour le pavage des quais des arsenaux de Brest et de Rochefort et des rues des villes. Près de onze carrières ceinturaient l’Île Longue, dont la plus grande, à l’ouest de Kermeur, s’appelait Vengleuz Braz.

Les fortifications

L’Île Longue, constituée d’un plateau rocheux, muni de sources, protégée de falaises et accessible par un cordon sablonneux uniquement franchissable à marée basse, a attiré les yeux de Vauban et de Dajot, qui décidèrent de la fortifier afin de

rendre intenable le fond de la rade pour une escadre qui aurait franchi le goulet et voudrait bombarder l’arsenal de Brest ;

permettre une contre-offensive de flanc contre un débarquement ennemi qui chercherait à se saisir de la rive sud du goulet et attaquerait les lignes de Quélern.

Le fort

L’ingénieur Dajot fait construire un fort au sommet de l’Île Longue vers 1776, constitué d’une batterie basse avec un parapet en demi-cercle, abritant de petits bâtiments protégés par une gorge rectiligne brisée en son centre par un bastion formant saillant, et enjambée par un pont-levis.

La base de l’île longue

Le rempart

En 1879, un rempart est construit au sud de l’Île Longue, côté terre, avec une porte à pont-levis, défendue par une casemate, et protégée par deux bastions. Les vestiges de la porte, de la casemate et du mur d’escarpe sont encore visibles (aux personnels autorisés) aujourd’hui.

L’occupation allemande

En 1940, l’Occupant implante dans l’ancien camp de prisonniers une batterie anti-aérienne, active jusqu’en 1944. Des monuments mégalithiques sont détruits lors de la construction de blochaus.

La base opérationnelle

Le choix du site en 1965, lors de sa visite inaugurale à l’école navale, le général DE GAULLE décide de faire de l’île Longue, presqu’île voisine, la base opérationnelle des sous marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) français.

Le choix s’est porté sur ce lieu, à la fois proche des installations militaires de Brest mais suffisamment éloigné pour limiter l’impact en cas d’accident, et facile à contrôler, de par sa configuration en presqu’île.

Travaux

Commencés en 1967, les travaux vont durer cinq ans. Ce chantier, gigantesque, va remodeler en profondeur l’aspect de la presqu’île : élargissement de l’isthme, construction de terres-pleins sur l’ensemble de son périmètre (la presqu’île gagne 30ha, pour atteindre 123,9ha), creusement de deux bassins de radoub, d’ateliers et de bâtiments annexes, clôture et système de surveillance…

La masse de béton à couler est telle qu’il est envisagé d’utiliser à cette occasion la ligne ferroviaire entre Châteaulin et Le Fret du Réseau breton mais cette solution ne fut pas

retenue.Utilisation

En 1972, le premier SNLE français, le Rdoutable, part en patrouille. Depuis lors, l’île Longue est la base opérationnelle de la force océanique stratégique française ( FOST) (.

À ce titre, l’île Longue assure la maintenance des sous-marins entre deux patrouilles et l’entreposage des éléments nucléaires (têtes des missiles, combustible des réacteurs) associés. La pyrotechnie « annexe » deGuenvénez, située à 4 km, accueille les corps des missiles nucléaires et les missiles classiques, mais est libre de toute matière nucléaire.

En 2009, l’accueil et le soutien des SNA est pérennisé sur la base navale de Toulon, tranchant la question de leur transfert vers l’île Longue, évoqué dès 1997.

L’île Longue subit en 2006 d’importants travaux de préparation à l’accueil du futur missile M S B S M – 51.

Polémique

Au cours de l’année 2005, une polémique a éclaté au sujet de cette zone et de google Earth. En effet, sur ce site Internet il est possible de visualiser des images satellite de bonne qualité de cette zone sensible. Cependant, la prise de photos est interdite par les autorités depuis les côtes environnantes.

 

10 – L’Abbaye de Landevennec :

Entre mer et rivière, dans une boucle de l’Aulne s’élève le nouveau monastère, construit entre 1958 et 1965, en pierre de taille de Logona sur les plans de l’architecte Yves Michel.

Coeur du monastère, l’église est le lieu où 7 fois par jour la communauté et les hôtes du monastère se retrouvent pour la prière commune.

Lieu de passage reliant toutes les parties du monastère, le cloître est un lieu de silence qui nous introduit à la prière…

Nombreux sont les fidèles qui aiment à se joindre à nos liturgies, les dimanches et fêtes

Réfectoire :Lieu important pour St Benoît où la communauté se construit autant qu’à l’église.

Deux fois par jour la communauté se rassemble autour du P. Abbé dans la salle du Chapitre. Le matin, après l’Office de Laudes, il y commente la Règle de St Benoît.

Le soir il anime une réunion plus conviviale

La cellule du moine est un lieu de repos, de silence et d’intimité avec Dieu.

La tradition nous rapporte que St Guénolé fondé le monastère de Landévennec vers 485 En 818 le monastère qui vivait jusqu’alors sous la règle celtique venue d’Irlande, adopte la Règle de Saint Benoît.

Durant un siècle le monastère connaîtra « un âge d’or » marqué par une intense activité de copie de manuscrits. C’est l’époque carolingienne

Au milieu du 10è siècle, les moines reviennent et rebâtissent le monastère dont subsistent encore les ruines aujourd’hui

En 913 le monastère est pillé et incendié par les Vikings, les moines, emportant les reliques de St Guénolé, partent se réfugier dans le nord de la France, à Montreuil-sur-Mer.

Du 14è au 16è siècle le monastère subira bien des vicissitudes, pillé à plusieurs reprises durant les guerres de la Ligue.

Au 17è siècle, Landévennec s’agrège à la Congrégation de St Maur. Les bâtiments conventuels sont reconstruits et le monastère connaît une brève période de paix qui s’achèvera à la Révolution Française. La communauté est dissoute, la bibliothèque dispersée, et le monastère vendu comme bien national.

En 1875 ce qui reste du monastère est à nouveau mis en vente, Le comte Louis de Chalus, le nouveau propriétaire, entreprend de sauver ce qui peut l’être encore…

En 1950, sous l’impulsion du P. Abbé Louis-Félix Colliot, Landévennec est racheté par la communauté bénédictine de Kerbénéat, (Congrégation de Subiaco) près de Landerneau. Une nouvelle page s’ouvre alors pour l’Abbaye : c’est la renaissance de Landévennec…

En 1950, la communauté de Kerbénéat près de Landerneau, fondée en 1878 par Dom Anselme Nouvel de la Flèche, (moine de l’Abbaye de la Pierre-qui-Vire en Bourgogne, devenu évêque de Quimper et Léon ), rachète le site antique de Landévennec pour y restaurer la vie monastique.

De 1950 à 1965, durant 15 ans, aidée par la générosité de toute la Bretagne, notre communauté a bâti ce nouveau monastère.

11 – Le cimetière des bateaux ( Landevennec) :L’Aulne forme, peu avant d’entrer dans la rade de Brest, un majestueux méandre, s’enroulant autour de l’île de Térénez puis de la pointe de Pen Forn, qui accueille l’Abbaye de Saint Guénolé.

 

 

Les fonds y sont de plus de 10 mètres quelle que soit la marée. Les hauteurs environnantes abritent le site de quasiment tous les vents : le site est idéal pour la Marine… Seul le banc du Capelan, situé au sud de Logonas Daoulas, dont les fonds remontant à moins de 5 mètres, passage obligé, empêche certaines très grosses unités d’accéder à cet endroit.

 

Création

Vers 1840 est créée la Station Navale, visitée par Napoléon III et l’Impératrice Eugénie lors de leur voyage d’août 1858 en Bretagne. Cette station accueille les bateaux en réserve, dont les équipages (près de 200 marins) animent la vie du bourg de Landevennec.

 

Occupation

Pendant la seconde mondiale l’occupant utilise les lieux et aménage certains navires. L’un d’eux, l’Armorique, vaisseau-école des Mousses, est sabordé en août 1944.

 

Cimetière

De réserve de navires en bon état, le site devient cimetière des navires de la Marine nationale désarmés. Comme leurs confrères qui servaient de brise-lames devant le château de Brest ou

servent encore devant l’école navale e Lanvéoc Poulmic, ils attendent ici le chantier de démolition ou l’« océanisation » en haute mer, lors d’exercices de tirs de la Marine nationale.

 

Actualités

Le porte-avions Clémenceau n’a pas eu l’honneur de rejoindre Landévennec, malgré les souhaits de son maire. Le passage du banc du Capelan semble avoir découragé les pilotes. En revanche, après avoir été quasiment vidé de tous ses occupants, le cimetière accueille en août 2006 deux des trois anciens brise-lames qui abritaient le futur « port du Château » de Brest, et qui ont été déplacés afin de permettre aux travaux d’aménagement d’être entamés. De plus le croiseur Colbert y est actuellement embossé, ainsi que le Kometa, l’hydroglisseur de construction soviétique des vedettes armoricaines qui assurait la desserte de Ouessant en saison.

Le cimetière de bateaux à Landevennec

12 – Les vieux métier à Argol :

 

Découvrez un Musée « vivant ». Au cours de votre visite découvrez une quinzaine d’ateliers présentant les métiers et activités d’autrefois, animés par les bénévoles de l’association

« Micherioù Kozh Ar Vro » (= Les vieux métiers du pays).

 

 

Le principe de la visite est simple: vous vous déplacez d’atelier en atelier au gré de vos échanges avec les anciens de l’association.

avril (à partir des vacances)
-mai-juin et septembre

juillet et août

vacances Toussaint

toute l’année sur réservation

mardi, jeudi et dimanche

14h00 – 17h30

tous les jours

14h00-18h00

se renseigner

pour les groupes

(mini 20 personnes)

*

Tarifs Adulte individuel : 4 € Enfant individuel : 2 €

 

Le forge Les cuilières en bois

13 – La chapelle de Kergoat :

14 – Locronan :

Petite cité devenue prospère aux XVIe et XVIIe siècles grâce à l’industrie de la toile à voile, Locronan merveilleusement préservée, a conservé de son riche passé de très belles maisons Renaissance en granit. Groupées autour de la place, elles encadrent l’église St Ronan qui date du XVe siècle, magnifique construction de granit ouvragé. L’intérieur avec ses voûtes en ogive, est exceptionnel et contient un beau vitrail du XVe siècle et des statues anciennes. A son côté, on trouve la chapelle du Pénity du XVIe siècle et le tombeau de St Ronan. Il faut flâner dans les rues voisines agrémentées de nombreuses boutiques d’antiquaires et d’artisans. Par la rue Moal, on descend jusqu’à la chapelle Notre Dame de Bonne Nouvelle datant du XVIe siècle.

La manufacture de la toile à voile

Naissance d’une industrie

Dès le 14ème s., les habitants de Locronan fabriquent des toiles à voiles.
A partir du 15ème s., la région se spécialise dans la production et le travail du chanvre, et accessoirement, du lin.

Les petites barques de Pouldavid, chargées de sel, sont régulièrement enregistrées dans les ports anglais du Cornwal : ce sont leurs maîtres qui ont certainement eu l’idée de demander aux habitants de l’arrière-pays de tisser ces voiles qui s’appelleront des « locornans » ou des « lokournans » ou encore des « olonnes de Pondabi », « de Poldavy », ou de Boldavi ».

C’est en 1469, à Bordeaux, que l’on mentionne, pour la première fois, une cargaison de toiles de Locronan.

L’apogée

Le 16ème s., semble être le siècle d’or pour les toiles de Locronan.
Deux fois plus longues et plus larges que leurs concurrentes de Merdrignac, elles sont très demandées :
– en France elles équipent les vaisseaux du roi.
– en Espagne, elles ont le monopole de la marine de guerre : l’Invincible Armada, les caravelles de Christophe Colomb…
– les portbooks de Grande-Bretagne les relèvent fréquemment. En 1539, 3000 poldavis de Locronan équipent la marine anglaise.
– on les retrouve encore dans les registres portuaires d’Armenuides et de Middelburg (avant-port d’Anvers).
– à partir de 1562, on les repère franchissant le détroit de Sund.
– mais surtout la flotte de commerce bretonne est très importante : le port de Penmarc’h est le principal port d’armement européen.

Au 17ème s., les toiles de Locronan tiennent toujours la première place, malgré la concurrence des olonnes de Vitré, des noyales et des toiles de Hollande.
Locronan se taille la part du lion dans les achats de la Marine Royale de Colbert.

La Compagnie des Indes choisit les toiles de Locronan, et installe ses commis dans la cité elle-même pour être au plus près de ses fournisseurs.

Le déclin

La fin du 18ème s. verra le début de la décadence de l’industrie toilière de Locronan. La Manufacture ne saura pas s’adapter aux nouveaux vaisseaux qui exigent des voiles de plus en plus grandes. Les toiles de Locronan ne servent plus que pour les petits bateaux et pour fabriquer des sacs, des hamacs, et des habits pour les marins.

Le dernier métier à tisser cessera de battre à la veille de la guerre de 1914.

 

 

Locronan et Shakespeare

 

Locronan, prononcé dans une autre langue, et déformé par l’usage, deviendra « LOCKRAM ».
C’est ce nom que nous retrouvons par exemple dans l’oeuvre de Shakespeare, pour désigner une toile de lin ou de chanvre, plus ou moins fine, pouvant servir à divers usages (Coriolan, Acte II, Scène I).
Si le sens du mot a varié avec le temps, il ne fait guère de doute que son origine vienne de Locronan!

Le pardon de Notre-Dame de Kergoat en Quéménéven est réputé dans toute la Cornouaille depuis le Moyen Âge. Les pèlerins y viennent pour obtenir la guérison d’hémorragies ou de maladies liées au sang. Il est également réputé contre les incendies. Le célèbre peintre Jules Breton (1867-1906), qui séjourne à Douarnenez depuis 1865, assiste au pardon de l’été 1890. Il a choisi de représenter le moment où, après les vêpres, la grande procession fait le tour de la chapelle monumentale, entourée de cordons de cire, pour y rentrer. Des mendiants se sont rassemblés le long du parcours au milieu des tombes. Les miraculés marchent en tête.

Le Pardon de Kergoat, chapelle située près de Quemeneven, est l’un des plus importants de Cornouaille. Il rassemblait, au siècle dernier, plusieurs milliers de pélerins venus des communes environnantes. Jules Breton qui y assista lors de son passage à Douarnenez (où il effectuait de réguliers séjours depuis 1865) lui consacra un texte qui traduit, comme la peinture elle-même, la fascination du peintre pour la beauté des costumes régionaux et le recueillement poétique de la procession.

L’édifice, qui est lambrissé, comprend une nef de cinq travées avec bas-côtés, sur lesquels, à l’aplomb de la cinquième travée, s’ouvrent deux chapelles en ailes formant un faux transept. La nef est terminée par un chevet à trois pans. La chapelle possède un clocher encastré à dôme et lanternons datant de 1742-1764. Le clocher, amorti primitivement par une haute flèche, a été frappé par la foudre le 10 décembre 1740, puis reconstruit : les travaux de reconstruction par Guillaume Salaun se sont déroulés de 1742 à 1764 ainsi que le confirme l’inscription « Don Ian Maillard Recteur de Quemeneven 1764. Gouascoz Ptre Larvor F. « . La sacristie octogonale porte l’inscription « Y. Le Douren F. 1675. M. P. Piederriere P(rêtre) C(hapelain). ».

Le maître autel à baldaquin date du XVIIIème siècle. Les verrières datent de la seconde moitié du XVIème siècle : un vitrail du Jugement dernier avec portrait du donateur (Henry Quoëtsquiriou, recteur de Quéménéven en 1566), un vitrail de l’histoire de Joseph (il s’agit de six panneaux) et une maîtresse vitre aux armes de Julien du Cleuz et de son épouse Claudine De Kergorlay. Les verrières sud sont restaurées en 1889 par Félix Gaudin. Trois verrières sont restaurées à nouveau en 1923 par Labouret et l’ensemble des verrières est restauré en 1954 par Grüber. Un bénitier en bronze sur le catafalque porte l’inscription « Laurans Kerivel Fabrique d’Itron Varia Kergoat fit ce lan Mil VCXXIX ».

La chapelle abrite les statues anciennes de Notre-Dame de Kergoat, sainte Marguerite, sainte Barbe, saint Joseph, saint François, saint Mathurin, saint Jean-Baptiste et Vierge (en kersanton au-dessus de l’entrée). D’autres statues ont été transportées au musée de Quimper : saint Sébastien, saint Roch, sainte Marie Madeleine, sainte Barbe, une Vierge Mère et un Ecce Homo

 

 

* Nouveaux horaires

Découvrez le sabotier, le vannier, les fileuses de lin et de laine, le cordier, les métiers de la mer, le tourneur sur bois, les objets insolites, etc…

La visite s’adresse aussi bien aux adultes qu’aux enfants. Pendant tout l’été le Musée propose de nombreuses animations. Pour les plus ponctuelles il existe un calendrier (fête du cidre, fête des fileuses, fête du pain, fête du cheval, etc…).

 

Chaque jour d’ouverture une quinzaine de bénévoles présentent les métiers et activités de la vie quotidienne d’autrefois : cordier, fileuses de lin et de laine, sabotiers, métiers de la mer, vannier, tourneur, jeux d’autrefois, fabricant de cuillères en bois, etc…

En plus de ces animations régulières nous vous proposons de découvrir des animations qui ont lieu seulement une fois de temps en temps… avec des temps forts : fête du pain, fête des fileuses, fête de la moisson, fête du cidre, etc….

 

Le port de Camaret La tour vauban

La Chapelle Notre Dame de Rocamadour

La Chapelle actuelle a été construite de 1610 à 1683 en pierre jaune de Logonna.

Grâce aux inscriptions encastrées sur la pierre en granit noir dans le mur à gauche de l’entrée, on constate qu’une précédente chapelle a été édifiée en 1527. On peut en effet y lire :

« L’an 1527 fut fondé la chapelle Nre Dae Roc. »

 

Divers documents attestent d’une présence bien plus ancienne d’une chapelle en 1373 et même en 1183 : date à laquelle fut fondée la chapelle en l’honneur de Notre Dame de Rocamadour. A son retour d’un pèlerinage à Rocamadour, l’Abbé de Daoulas y édifia cette chapelle afin de permettre aux pèlerins nordiques qui faisaient escale à Camaret sur le chemin de retour d’y trouver un abri.

Une légende raconte que son clocher aurait été décapité par un boulet lors de la bataille de Trez Rouz en 1694 et que « Notre Dame de Rocamadour » renvoya le boulet qui coula le vaisseau coupable.

Détruite par un incendie en 1910, elle a été restaurée dans son aspect primitif.

Chaque année, le premier dimanche de septembre, se déroule le Pardon de Notre Dame de Rocamadour afin d’honorer la mémoire des marins péris en mer.

A l’occasion de cette céremonie les bâteaux se parent du grand pavois et sortent en mer escoter le, canot de sauvetage afin d’aller déposer une couronne de fleurs à la mémoire des marins.

Une stèle leur étant dédiée a été apposée à côté de la Chapelle.

A l’intérieur de la chapelle vous pouvez remarquer ces magnifiques bateaux suspendus au plafond en bois.

La porte d’entrée est de style gothique flamboyant.

La Chapelle Notre Dame de Rocamadour

08 – La pointe des Espagnols :

La pointe des Espagnols constitue l’extrémité nord-est de la presqu’île deRoscanvel, excroissance de la presque île de Crozon fermant la rade de Brest.

Elle marque également l’extrémité sud-est du goulet de Brest (les autres extrémités étant marquées par la pointe des capucins, la pointe du petit minou et la pointe du Portzic).

Constituée d’une falaise de plus de 60 mètres de hauteur, au sommet et en bas de laquelle subsistent les vestiges de fortifications militaires et de bâtiments d’hébergement de troupes, la pointe se prolonge vers le nord-est par le rocher de la cormorandière, marqué d’une perche.

L’étroit chenal situé entre la pointe et le rocher est le siège des plus forts courants agitant la rade.

Cette position stratégique, face à Brest fut déjà remarqué du temps des ducs de Bretagne, qui y implantèrent un fortin dès 1387 (aujourd’hui disparu).

En 1594, les Espagnols y débarquèrent et n’en furent délogés qu’après d’âpres combats. C’est de cette période que la pointe tira son nom.

Bataille de 1594, souvent appelé Siège de Crozon

Durant la guerre de religion, le duc de Mercoeur s’oppose à Henri IV. Philippe II d’Espagne, qui soutient et finance la Ligue, lui envoie des troupes en Bretagne. Les ligueurs voulurent prendre Brest, mais le siège ne fut pas concluant car la ville fut ravitaillé par la mer. Pour cela il fut décidé d’occuper la partie sud du goulet de Brest, sur la presqu’île de Roscanvel afin de devenir maître du goulet et empêcher les vaisseaux d’y passer. Ainsi début mars 1594, le capitaine espagnol Thomas Praxède, à la tête de ses 400 hommes fait ériger un fort triangulaire sur la pointe qui porte aujourd’hui le nom des Espagnols.

Le 15 octobre 1594, le maréchal d’Aumont à la tête d’une armée de 3 000 français et 2 000 anglais arrivent dans l’intention de les déloger, mais bien que numériquement les forces protestantes étaient bien plus supérieure, c’est seulement un mois plus tard, le 18 novembre 1594, qu’ils venirent à bout de fort espagnol et de ses défenseurs. Il ne restait que 13 survivants du côté espagnols. Du côté français et anglais plus de 3 000 perdirent leur vie durant le mois que dura l’attaque, dont entre autre le marin anglais Martin Frobisher, blessé mortellement qui mourrut quelques jours plus tard à Plymouth.

L’idée de bloquer le goulet pour attaquer Brest sera reprise ultérieurement par les anglais un siècle plus tard lors de la bataille de Camaret en 1694.

     

La pointe de Pen-hir (bret. Beg Penn Hir) est une pointe de Bretagne dans la presque île . Elle est située au sud-ouest sur le territoire de la commune de Camaret. Par temps clair on peut voir jusqu’à la pointe du raz et l’île de Sein, ainsi que jusqu’à l’île d’Ouessant et

La pointe Saint Mathieu.

Les falaises à pic, hautes, avec une différence de niveau d’environ 70 mètres avec la mer D’iroise, sont pour cette raison utilisées pour l’escalade.

En contrebas de la pointe se trouvent les Tas de Pois : Grand Dahouët, Petit Dahouet, Penn-Glaz (tête verte), Chelott, Bern-Id et Ar Forc’h (la Fourche). Cet avancement fut anciennement nommé à cause de leur forme Pézeaux ou Tas de Foin avant d’être rebaptisé au milieu du XIXe siècle en Tas de Pois.

Étymologie

L’origine du mot Penn-Hir n’est de nos jours plus certaine. À travers les siècles il existe plusieurs différentes versions. La plus courante et officielle est Penn-Hir (frz. la longue pointe ou encore tête longue), il existe aussi la version Penn-tir (frz. pointe de la terre en friche)

 

Les guides vous conseillerons de laisser votre voiture sur le parking au bout de la route goudronnée, moi, je vous conseille plutôt de la laisser au 1er parking (situé à votre gauche), quelques centaines de mètres après les Alignements de Lagatjar. Cela vous permettra de gagner la pointe par un petit sentier longeant la mer et, ainsi, d’avoir d’agréables vues.

Arrivé à la Pointe, vous serez certainement surpris par les falaises hautes d’un bon 60 mètres, entaillées par de profondes crevasses ou encore par ces énormes rochers qui sont appelés les Tas de Pois.
Le panorama est lui aussi exceptionnel : la Pointe de Dinan, le Cap de la Chèvre et, par temps très clair, il paraît que l’on peut voir la pointe du raz et l’île de Sein.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le tas de pois

07 – Camaret sur mer :

La Tour Vauban

Histoire

L’origine de Morgat remonte à l’occupation romaine de l’Armorique. La découverte en 1976 d’un vase contenant des monnaies romaines ( Antoniniani datant de 218 à 275 après J-C ) dans une cuve à salaison témoigne de l’existence à cette époque d’une activité orientée vers la mer.

Les présences d’une grande plage de sable fin et d’un ruisseau permettaient la récupération et la préparation du sel, nécessaire aux activités de salaisons de poissons et de fabrication de garum ( sauce de poisson), d’origine méditerranéenne.

Ce site semble avoir perduré plusieurs siècles, comme le témoignent les écrits de l’Abbaye de Landevennec datant du XI siècle. Ceux-ci mentionnent l’existence des

« réservoirs à poissons », élaborés à partir d’une digue de pierres séparant un bassin de la mer et permettant facilement la capture des poissons à marée descendante.

Ce bassin,appelé aussi le Goret,figure toujours sur le premier plan du port de Morgat dressé en 1757. A cette époque, le port de Morgat comptait déjà 40 chaloupes de pêche et était essentiellement constitué de magasins où la sardine était pressée.

Il faudra encore un siècle pour voir se construire le premier môle, achevé en 1861, et quelques années de plus pour le premier quai, en 1885. Morgat a vu dès la fin du dix-neuvième siècle de riches industriels et banquiers venir chercher un havre de paix à l’ouest de la Bretagne.

Patrimoine bâti

Le front de mer garde encore le témoignage, des nombreuses villas et hôtels qui y ont été construits à la fin du XIX siècle. Ils ont conservé leur aspect originel, notamment la villa « Kerbruck « , réalisée en fer d’après des plans de Gustave Eiffel, et le Grand Hôtel de la Mer, véritable chef d’œuvre architectural du début du XX siècle.

Si l’aspect du port a beaucoup changé avec le développement de la plaisance, le port de pêche d’autrefois a gardé son môle et de nombreux amateurs viennent encore aujourd’hui y pêcher à la ligne.

Patrimoine environnemental

Morgat sait aussi profiter de son patrimoine maritime, grâce au conservatoire du littoral qui a acquis une partie importante de la presqu’île de Crozon , permettant à chaque randonneur de découvrir une nature aussi sauvage que lumineuse.

 

 

Vue du menez hom Les parapentes du menez Hom

 

04 – Le cap de la chèvre :

 

 

 

Bretagne. Orienté vers le sud, il fait face à la côte nord du cap Sizun et ferme la baie

De Douarnenez.

 

Constitué de lande, de bruyères et de pins maritime, le cap a conservé un aspect sauvage et un paysage magnifique, avec également quelques petits villages aux maisons en pierre typiques. Au bout du cap, par beau temps on peut apercevoir le cap Sizun et l’île de Sein, l’ensemble de la baie de Douarnenez, la pointe de Pen hir, la pointe Saint Mathieu et les îles Ouessant et Molène.

Le cap de la Chèvre verra prochainement la réintroduction de moutons qui viendront entretenir les landes du conservatoire du littoral.

 

Ces chemins parfois escarpés offrent des vues imprenables sur des paysages toujours changeants. Les amoureux de la marche et des panoramas grandioses ne manqueront pas le prestigieux site du Cap de la Chèvre : les landes de bruyères et d’ajoncs forment un décor coloré de teintes jaunes et de violettes, et les pins maritimes semblent tout droit venus de la Méditerranée ! Des falaises impressionnantes qui plongent dans la mer, on embrasse du regard toute la baie de Douarnenez, et on peut même voir la Pointe du Raz par beau temps.

Le cap de la chèvre est le cap méridional de la presqu’île de Crozon, dans l’ouest de laPlusieurs sentiers côtiers ont été aménagés sur le bord des falaises ou dans les landes. Le plus impressionnant est certainement le contraste et la multitude des couleurs : le mauve de la bruyère qui ressort sur le vert éclatant des ajoncs, le blanc de l’écume qui contraste avec le bleu profond de l’océan.

 

 

 

 

Histoire

Le Menez-Hom constituait un point stratégique de la presqu’île de Crozon car il permettait de surveiller toute la région ainsi que la mer. Selon certains, comme Léon Fleuriot, le Menez-Hom pourrait correspondre au cruc ochidient cité par

Géologie

La colline est principalement constituée de


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